C’est en 1949 que le Dr Sherwood Lawrence, immunologue américain, a identifié les facteurs de transfert, des protéines pouvant offrir à l’homme un rempart immunitaire presque inviolable. Il aura fallu attendre quatre-vingts ans avant que cette découverte majeure suscite un intérêt grandissant…
On a coutume de dire que l’immunité d’un bébé se construit grâce à l’allaitement, et c’est vrai. Mais ce sont surtout les tout premiers jours qui sont les plus décisifs. Car il existe en effet un nectar, une potion d’immunité que le bébé reçoit de sa mère aux premiers instants de sa vie : le colostrum. Comment la mère transmet-elle son immunité à son bébé ? Grâce aux facteurs de transfert contenus dans le colostrum, qui sont de véritables messagers porteurs de vie.
Un facteur de transfert est un ensemble de protéines présentes dans les cellules immunitaires, les lymphocytes, qui servent à passer une information liée à l’immunité d’un donneur à un récepteur. C’est justement dans le colostrum que l’on trouve le plus grand nombre de facteurs de transfert. Dans ces protéines sont emmagasinées biochimiquement toutes les informations du système immunitaire. Le receveur va ainsi pouvoir développer des anticorps nouveaux qui vont permettre à l’organisme de se défendre contre les attaques extérieures.
Cette découverte aurait dû être décisive, mais elle a été étouffée jusqu’à peu. Aujourd’hui, les facteurs de transfert prennent de l’importance sur le marché européen, et plus de 40 millions de dollars ont été investis dans la recherche. Des centaines d’articles scientifiques publiés ont ainsi confirmé leurs incroyables propriétés, notamment des études de l’Académie russe pour la science médicale. Autorisés par la FDA (Agence américaine des médicaments) depuis longtemps, les facteurs de transferts sont consommés couramment, et semblent plébiscités par les intéressés qui vantent le soulagement et le bien-être que cela leur apporte. Certains thérapeutes commencent même à les recommander à leurs patients.
Échanges d’informations entre les êtres vivants
Mais la véritable découverte du docteur Lawrence fut sans aucun doute que ces protéines pouvaient être transférées d’un animal à l’autre, apportant une information qui permettait à l’animal receveur d’enrichir son immunité. Le bétail a un système immunitaire bien informé, ce qui lui permet de survivre dans un environnement très contaminé. Or les systèmes immunitaires comme ceux des gallinacés donnent également de très bons facteurs de transfert.
C’est la raison pour laquelle les matières premières pour extraire les précieux facteurs de transfert sont les oeufs et le colostrum des vaches, qui en sont très bien pourvus. Microfiltrées, séchées et transformées en poudre, ces protéines deviennent un moyen naturel pour réinformer l’organisme et lui procurer de nouvelles armes afin de lutter contre les agressions extérieures ou d’éviter son emballement.